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Grand Salon |
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Elle a pour sujet la victoire de Constantin (278-337) sur ses rivaux, lors de la guerre qui opposa entre 306 et 312 plusieurs factions se disputant le contrôle de l'Empire romain. La tapisserie fait particulièrement référence à la bataille du Pont Milvius, en 312, au cours de laquelle le futur empereur défait son principal rival, Maxence. Une légende prétend qu'il aurait vu dans le ciel une croix et ces mots : "In hoc signo vinces" (tu vaincras par ce signe). Outre ses victoires militaires, ses succès politiques et la construction de Constantinople, il cessa de persécuter les Chrétiens comme le faisaient ses prédécesseurs et se convertit même au christianisme sur son lit de mort.
Le sculpteur Louis Leygue fut chargé de réaliser une décoration assurant une transition entre la précieuse tapisserie et le béton brut du plafond. Le résultat en est une composition étrange qui surprend par le contraste des matières, l'harmonie des couleurs et les effets de mouvement. Les statues de Leygue, en stuc polychrome, évoquent, à gauche les forces morales qui préparent la victoire de Constantin, à droite les conséquences bénéfiques de ce triomphe, pour s'achever sur un hommage à la paix. Au-dessus, un groupe de guerriers domptant des chevaux symbolise la suprématie de l'être humain sur l'animal et la matière. Au sol, un lumineux tapis de la Savonnerie, tissé en 1827, arbore les armes de Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, Duchesse de Berry, mère du Duc de Bordeaux, héritier du trône de France à cette date. Ce luxueux tapis, fabriqué à l'intention de la Duchesse, a été sauvé de l'incendie du Palais des Tuileries, en 1871. Il concourt, avec les sièges Empire, les cabinets et les tables, créations de Raphaël, à faire de ce salon plein de grandeur l'une des pièces les plus marquantes de l'Ambassade. © Ambassade de France au Canada |
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par son ampleur, le Grand Salon fut constr