(1906-1963)
graveur français

 
 

oursier à 18 ans dans l’atelier de la célèbre École Estienne, Pinson n’y fera qu’un très court séjour. En 1925, il entre à l’École des Beaux-Arts, toujours à l’atelier de gravure. Son talent lui vaut de graver les billets pour la Banque de France. Avec Dezarrois, Laguillermie, Buland, Simon, qui seront ses professeurs, Pinson apprendra les techniques. Mais artiste solitaire, très créatif, il songe à de grandes réalisations monumentales.

Charles-Émile PINSON Pinson obtient de nombreux prix. En 1928, il devient lauréat de la Fondation Florence Blumenthal et reçoit le premier Grand Prix de Rome en taille douce en 1932.

En 1936, Beaudouin lui offre son rêve : graver une surface immense, les murs du Bureau de l’Ambassadeur. En 1939, Pinson demande à revenir en France. Son travail restera inachevé. Dès son retour, il est mobilisé. Il sera prisonnier de guerre jusqu’en 1942.

Dès 1944, Pinson participe, de façon ininterrompue, à diverses expositions. Parmi ses œuvres :
- Une illustration des Contes de Perrault.
- Une gravure de Gargantua et Pantagruel de Rabelais.
- L’Eglise de May-ur-Orne (1958).
- Les Eglises d’Argences et de Maisy (1959).
- Un panneau de 86 m2 en aluminium pour la façade du lycée d’Evreux (1960).
- Le Lycée de Saint-Quentin (1961).

 
 
 
 
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