ménagement des abords de l’ambassade
en cours de construction


Vue du quartier de Sussex Drive
dans les années 30

Au moment de l'élaboration des plans de l'Ambassade, les bureaux de recherches scientifiques du Canada étaient provisoirement aménagés dans une ancienne usine située juste devant la future légation. Eugène Baudouin, l'architecte et urbaniste en charge du projet, qui désirait établir ses plans en harmonie avec la physionomie générale du quartier, demande alors au gouvernement canadien ce qu'il envisage de faire de cette usine dans quelques années.

A l'issue d'une réunion avec la Commission fédérale d’Urbanisme, le gouvernement canadien demande à Beaudouin un croquis d’aménagement pour les alentours des chutes Rideau. Beaudouin transmet un rapport très complet. En octobre 1936, il rencontre le Premier ministre canadien Mackenzie King à Londres et lui montre ses esquisses. Celui-ci est conquis.


Vue de la rive sud
de la Rivière des Outaouais

Peu de temps après les travaux débutent. L'aménagement envisagé par le gouvernement canadien correspond dans les grandes lignes à ce qu'avait souhaité Beaudouin, et va même, par certains égards, bien au delà : les anciennes usines où étaient installées les bureaux de recherches scientifiques du gouvernement sont démolies, la promenade Sussex est élargie et devient une large avenue reliant le centre de la ville à la colline résidentielle de Rockliffe.

Ces travaux mettent la Légation en valeur : grâce à la démolition des usines, la perspective s’ouvre sur les chutes de la rivière Rideau et la Colline du Parlement. Le terrain devant l'Ambassade est transformé en jardin public.

 
   
 
 
 
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